
Le détective Pierre Legendre doit surveiller un certain Potiron qui est soupçonné (= verdächtigt) de préparer un grand coup. Le soir, Legendre rapporte au commissaire:
Ce matin, je l'ai vu sortir
Ce matin, je l'ai vu sortir
chez lui vers 8 h 30. Il avait l'air mécontent et sombre (= düster) comme s'il s'était levé
pied gauche. Il était avec son cousin Triolet, qui vient de faire deux ans de prison
Mans. Il paraît que Triolet vit
Provence maintenant,
Baux, je crois. Mais on le voit si souvent avec Potiron, ces derniers temps, que ça ne m'étonnerait pas du tout qu'ils préparent le coup ensemble. Bref, je les ai vus sortir
chez Potiron, tous les deux. Potiron a dit quelque chose et Triolet a fait oui
la tête, puis ils se sont quittés. Triolet est parti
bicyclette et Potiron
pied. Je l'ai suivi jusqu'au musée Maillard, où il a appelé un taxi. J'ai donc continué à le suivre
taxi. On a quitté la ville
la route nationale 19. Au bout d'une demi-heure, son taxi s'est arrêté
une petite place carrée. Potiron est descendu et a payé, puis il a disparu
un hôtel plutôt louche (= zweifelhaft). A travers la porte vitrée, je l'ai vu parler au portier qui tapait maladroitement
la machine. Sans lever la tête, le portier lui a montré
doigt une porte
premier étage. Sur la porte, on avait écrit
stylo et e
grosses lettres: PRIVÉ. DÉFENSE D'ENTRER. Potiron est monté.
ce moment-là, la lumière s'est éteinte
l'escalier et j'ai perdu de vue (= aus den Augen) Potiron. Je l'ai attendu
la rue pendant un long moment. Puis j'ai pris un taxi et je suis rentré
la maison.